En 1958, Lebadang découvre la lithographie dans l’atelier Arts-Litho à Paris et fréquente l’atelier de Fernand Mourlot et celui de Jacques Desjobert. Il réalise en 1964 son premier portfolio en relief, sans couleurs ni encre, qui inaugure ses premières recherches sur la matière et les techniques de l’estampe.
Dans les années 1970, il publie plusieurs portfolios et innove de nouvelles techniques dans l’estampe : gravures-reliefs, gaufrages, eaux-fortes sur fond gaufré, lithographies sur double papier Japon, lithographies et reliefs, sérigraphies avec une technique à l’or qu’il met au point dans les ateliers de Circle Fine Art aux Etats-Unis.
Lebadang a pour principal collaborateur l’artiste et graveur Bernard Rémusat qui travaille aussi avec César, Arman et Tobiasse.
Lithographies
Les lithographies reprennent les thématiques de l’artiste : chevaux, fleurs, barques et paysages. A partir de 1981, Il commence à travailler sur La comédie humaine en référence à l’œuvre de Honoré de Balzac et qui représente la condition humaine selon lui.
Les lithographies sont faites de rêves et de souvenirs, d’images inspirées par la nature et les paysages du Vietnam dans lesquels Lebadang y place la figure humaine et des scènes de la vie quotidienne.
Gravures
Les gravures en reliefs sont des paysages abstraits qui annoncent la grande série des Espaces de 1985.
Sérigraphies
En 1978, il exécute un ensemble de sérigraphies, avec une « technique à l’or » mise au point par l’artiste dans les ateliers de Circle Fine Art, qu’il réunit sous le titre Lebadangraphy. Il réalise aussi des paravents. Dans ces sérigraphies, la superposition des couches donne une matière soyeuse et unique avec un travail sur l’épaisseur de l’encrage, la transparence et l’opacité des couleurs.